• Brève histoire de l'école Takeda

    Origine de l'Aiki 

     

    Notre connaissance de l'art de l'aiki tel que l'enseigne l'école de Takeda remonte a une chronique du XIIe siècle, mais la naissance de cet art est plus ancienne encore . soke Nakamura, le grand maitre et héritier actuel de l'école, cite dans son livre "aïkido" ces témoignages écris de l'école Takeda:

    yamato takeru

    " dans la 27eme année de règne du 12e TENNO (empereur) du nom de keigo, eut lieu une rébellion de la caste des kumaso. l'héritier du trône YAMATO TAKERU NO MIKOTO reçu l'ordre de mener une expédition expéditive . en chemin, il se soumis a une cérémonie de purification a la cascade de kamiyo . posant les pieds sur le fond rocheux de la cascade, il s'emplit de la force de l'esprit et concentra toute la force de son corps dans l'extrémité de ses doigts . tourné vers le ciel, il porta plusieurs coups vers le haut, âpres quoi il laissa retomber ses mains en exécutant des mouvement vigoureux.

    Après avoir effectué ces gestes, le prince prit la décision d'attaquer les kumaso. déguisé en femme, il se glissa dans le camp ennemi et surprit le chef des kumaso dans son sommeil. Lorsque celui-ci voulu l'attaquer, le prince écarta les bras, s'emplit de la force de l'esprit et jeta le chef des kumaso a terre après lui écarter les bras puis a jeter l'adversaire a terre fut le point de départ de l'aiki.

    suite a ces faits, le prince se soumis a un dur apprentissage et transmit ses connaissances a TAKEDA NO KAMI NO MIKOTO qui était chargé de la défense du palais.

    ce savoir passa du sixième fils de l'empereur SEIWASADAZUMI, a son fils TSUNEMOTO  puis au père de célèbre général MINAMOTO NO YOSHIMITSU, ce dernier étant considéré comme le véritable fondateur de l'aiki . on raconte, dans les anciennes chroniques que du temps de l'empereur SEIWA et surtout de son fils SADAZUMI , on donnait des coups a main nue comme avec un sabre sur les parties du corps peu ou non protégés par la cuirasse. ces techniques sont encore aujourd'hui un des éléments caractéristique de l'aïkido dans le style Takeda dans la forme de l'AIKI UCHI ( techniques de frappe de l'aiki)

    sous le règne du général YOSHIMITSU, issu du clan puissant des Minamoto qui avaient fondé le shogunat de Kamakura, les techniques de l'aiki furent approfondies et rassemblées de façon systématique

    son fils Yoshikyo enrichit l'art de combat de techniques nouvelles qui pouvaient s'utiliser contre le sabre long ou court. pour exercer ses soldats , il les faisait combattre a mains nues contre des guerriers maitrisant parfaitement l'art du sabre ou le naginata ou d'autres armes de différentes longueurs. cela leur permettait d'acquérir un coup d'œil rapide et sur , de perfectionner la coordination du regard et des mouvements du corps et d'apprendre a évaluer les distances avec précision pour pouvoir esquiver très rapidement , une méthode déjà partiellement en usage sous TSUNEMOTO

    Yoshikyo reçu la mission d'aller protéger son pays dans la province de Kai ( aujourd'hui Yamanashi) il s'y installa et pris le nom de TAKEDA. des lors , les arts martiaux de ce clan , devenus en quelque sorte un héritage inaliénable , se pratiquèrent sous le nom de TAKEDA RYU AIKI NO JUTSU, c'est a dire: "l'art de l'aiki de l'école TAKEDA".

    le XVIe siecle

    le XVIe siecle connait a la fois l'apogée et le déclin de la suprématie du clan dont le prince le plus connu est TAKEDA SHINGEN . c'est aussi l'époque a laquelle se forme une deuxième branche de cette tradition qui comme la ligne d'origine ( genryu) s'est conservé jusqu'a nos jours .

    dans la première moitié du XVIe siecle, NOBUTORA est le chef de la famille des Takeda. il confia vers 1570 le livre relatant la tradition de l'école Takeda , non pas a son fils SHINGEN mais a son 9e fils nobutomo qui a son tour le légua a son fils katsuchi. ce dernier partit pour echizen ( Fukuoka) et entre dans le clan des Kuroda. il transmit a ses descendants la tradition du Takeda ryu et permit ainsi de conserver la ligne d'origine. de l'école Takeda jusqu'a nos jours.

     

     

     

                                                                                                                                                                     

                                                                                                           


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